Parmi les 5 nouveaux sports désignés début Août par le C.I.O. et qui figureront au programme des prochains JO à Tokyo en 2020, on retrouve deux disciplines figurant dans le panel proposé aux vaudais: l’escalade et le karaté.
Nous avons rencontré le responsable de chacune de ces deux associations locales qui nous donnent leur avis sur les retombées pour leur discipline et les conséquences pour leur structure.
- Michel Husson, président Centre Pilote d’Escalade et Alpinisme (CPEAVV)
« Cela faisait longtemps que l’on parlait de l’escalade comme discipline olympique, c’était inéluctable qu’ un jour cela arrive. J’ai un avis partagé qui ne date pas d’aujourd’hui. C’est une forte opportunité pour la discipline comme pour tous les autres sports olympiques notamment en terme de communication de découverte et de promotion de l’escalade. Cela va créer des emplois et amener des ressources supplémentaires dans tous les sens du terme. Je suis cependant partagé car il va y avoir énormément de grimpeurs spécialisés en salle au détriment de la falaise qui est quand même le but de ce sport. On ne peut pas être contre, cela va attirer du monde mais il faudra augmenter les capacités d’accueil. On a assez peu de grimpeurs sur la commune et notre intérêt est de ramener des vaudais ».
- Paco Martinez, responsable section karaté de la MJC (à droite)
» Le C.I.O. avait souhaité l’intégration de nouvelles disciplines et le comité d’organisation des Jeux de Tokyo a proposé 5 sports (dont 2 traditionnels, le karaté et le base-ball/softball). Le karaté est un sport qui a beaucoup de facettes traditionnelles et toute l’activité va en tirer bénéfice. La fédération recense 250.000 licenciés et avec cet essor on espère arriver à 300.000. On va communiquer avec des plaquettes à l’emblème des J.O. Pour notre section, cela ne devrait pas modifier nos effectifs puisqu’on devrait atteindre le chiffre record de 250 licenciés, tous nos cours étant déjà pleins ».
Pascal OBERSON (Correspondant de presse de l’OMS de Vaulx en Velin)